Voici les 5 vols d’œuvres d’art les plus incroyables de l'histoire
Énigmatiques et troublants, les vols d'œuvres d’art ne cessent de fasciner et d’inspirer. Alors que les toiles vendues aux enchères atteignent des sommes astronomiques, certains escrocs dérobent des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art pour revendre les originaux ou pour les conserver dans leurs résidences. Parmi eux, le voleur d’art compulsif français Stéphane Breitwieser avait saisi près de deux cent œuvres pour habiller son intérieur.
Alors que le cinéma s’empare de ses folles histoires, le film Les Règles de l’Art sorti cette année retrace le parcours d’un cambrioleur insoupçonné qui a commis le casse du siècle : cinq toiles de maîtres disparaissent dans la nuit du 19 mai 2010 au Musée d’Art Moderne de Paris, sans que l’alarme ne se déclenche. Un Georges Braque, un Henri Matisse, un Fernand Léger, un Pablo Picasso et Amedeo Modigliani : volatilisés. Découverte des véritables histoires derrière le braquage d’œuvres d’art cultes.
Alors que le musée du Louvre est fermé le lundi 21 août 1911, un ancien travailleur italien s’introduit dans le musée autour de sept heures du matin, vêtu de sa blouse de travail. Il décroche le tableau de Léonard de Vinci, se débarrasse de son cadre qu’il abandonne dans la cage d’escalier et quitte le musée avec la toile qu’il enroule et dissimule sous ses habits. Ce n’est que le lendemain matin que le vol est constaté. Vincenzo Peruggia cache le tableau pendant près de deux ans dans sa chambre parisienne, rue de l’Hôpital-Saint-Louis, dans une valise qu’il cache sous son lit. Le vol de ce tableau sera considéré comme l’un des plus grands vols du XXe siècle.
Le tableau du maître norvégien Edvard Munch a été dérobé à deux reprises. C’est pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver de 1994 que des voleurs brise une fenêtre du la Galerie Nationale d’Oslo et s'emparent du tableau culte. Revendiqué par un groupe qui demande une rançon de 1 million de dollars, l'œuvre est retrouvée intacte quelques mois plus tard dans une petite ville près d’Oslo. Dix ans plus tard, en 2004, Le Cri est à nouveau la cible d’un vol, cette fois en plein jour au musée Munch d’Oslo. Deux hommes armés et masqués saisissent en quelques minutes les tableaux Le Cri et La Madone sous les yeux horrifiés des visiteurs. Quelque peu endommagé, les œuvres sont restituées dans le lieu d’exposition d’origine près de deux ans après le vol.
Déguisés en policiers, les voleurs s’immiscent dans le musée de Boston en 1990 et s'emparent de 13 œuvres d’art. Cinq toiles d’Edgar Degas, trois tableaux de Rembrandt, un de Jan Vermeer, un d’Edouard Manet, un de Govert Flinck et un vase chinois avec un aigle en bronze se volatilisent. Toujours méconnu à ce jour, le lieu de stockage de ces œuvres n’a toujours pas été élucidé. En souvenir du vol, seuls les cadres vides sont, à ce jour, encore accrochés aux murs du musée.
Profitant du feu d’artifice lancé pour fêter le passage à l’an 2000, un cambrioleur s’empare du tableau Paysage d’Auvers de l’artiste Paul Cézanne exposé à l’Ashmolean Museum d’Oxford. Il s’introduit dans le musée par le toit, brise une fenêtre et profite de la fête pour dérober le tableau. Toujours introuvable, la toile estimée à quatre millions d’euros n’était pas assurée. Un casse légendaire aidé par une diversion de taille.
Après le décès de l’artiste Marc Chagall dans sa villa à Saint-Paul-de-Vence, sa femme convoque une gardienne et gouvernante pour s’occuper de sa propriété. Sur la demande d’un taupier, la gardienne s’introduit dans son atelier d’artiste et dérobe les œuvres en cours et terminées de l’artiste Chagall, à quelques pas du charmant village provençal. Tableaux, gouaches et lithographies sont silencieusement extorqués et vendus sur le marché de l’art entre 1988 et 1990.