Top 10 des restaurants d'hôtels de Saint-Tropez
1. La Terrasse et La Vague d’Or, Cheval Blanc Saint-Tropez
Face à la plage de la Bouillabaisse, on déjeune dans une adresse élégante (1 étoile Michelin à La Terrasse, qui officie au déjeuner) ou encore plus exceptionnel — toujours dans le même décor —, au dîner, à la Vague d’Or, 3 étoiles Michelin. On hume la brise sous les pins centenaires, avec vue directe sur le clocher et le village, et au premier plan, la piscine à débordement qui se fond au millimètre près dans l’eau de la Méditerranée. L’hôtel est parsemé d’œuvres du céramiste de Vallauris Roger Capron (fresques, colonnes de l’escalier central, tables basses, etc.) à voir absolument avant de s’attabler. Entre la plage à l’esprit yachting et la villa rose pâle aux balcons sur la mer, on savoure les mets d’auteur d’Arnaud Donckele — en son fief. En effet, le chef excelle ici depuis 2004, alors que l’hôtel était encore La Résidence de La Pinède – et lui offre 3 étoiles Michelin à partir de 2013. Aujourd’hui, Cheval Blanc Saint-Tropez (32 chambres et suites) est l’un des 3 palaces du village. Et son service est de très loin le plus élégant et le plus raffiné de Saint-Tropez.
Les 2 restaurants de l'hôtel (Saint-Tropez)
La meilleure assiette de tomates sur terre ? Un « Tableau de tomate de la plantation des terres de Grimaud, confites, marinées », accompagné d’une eau aromatisée, comme un shot. Autres délices, la Tarte fine dans l’esprit d’une pissaladière pagnolesque, gourmande à souhait ; la Queue de homard grillée en carapace et sabayon à la noisette du Piémont ou le Nougat glacé aux agrumes. En parallèle, chic ultime, la carte Confidences est pensée spécialement pour les hôtes de l’hôtel.
- Menu sous les pins, 3 temps, 175 €
- Menu sous les pins, 4 temps, 200 €
Arnaud Donckele cite Jean Giono en référence. « La cuisine fait connaître le paysage. Le Paysage sert à comprendre la cuisine. » Formé par Michel Guérard puis Alain Ducasse, Arnaud Donckele a fédéré autour de lui artisans, paysans et pêcheurs qui lui livrent chaque matin leurs trésors locaux, sublimés à cette table de vacances, où il est épaulé par le pâtissier Boris Alliès : Tartelette primavera fleurie, Saint-Pierre/courgettes/caviar comme une spirale bicolore, ou anchois de pleine Méditerranée. Chaque assiette est aussi une véritable œuvre d’art.
- Menu Fuguons ensemble, en 4 temps, 465 €
- Menu Balade Epicurienne, en 5 temps, 475 €, accord mets & vins, 240 €
2. Arnaud Donckele & Maxime Frédéric at Louis Vuitton, Hôtel White 1921
Au cœur de Saint-Tropez, sur la place des Lices, la cour de l’hôtel White 1921 (7 chambres et suites) propose depuis deux ans, chaque été, une escale riche en émotions et en logos. Prolongement gourmand du savoir-faire artisanal de la maison Louis Vuitton, ce restaurant pas comme les autres est signé par le chef triplement étoilé à La Vague d’Or (à Saint-Tropez et à Paris), Arnaud Donckele, et le chef pâtissier Maxime Frédéric, qui officie lui aussi à Cheval Blanc Paris – en plus des cafés LV et de sa propre pâtisserie, Pleincoeur. Originalité, le restaurant est ouvert au goûter et au dîner… et désormais doté d'une étoile au guide Michelin ! La terrasse extérieure, réinventée chaque année, s’inspire de la collection LV Resort Femme 2025 et met à l’honneur l’art de la table Constellation qui décline la fleur de Monogram Louis Vuitton sur de la porcelaine de Limoges. Le décor est parsemé d’Objets Nomades, comme les Mini Bell Lamps de Barber & Osgerby ou les lanternes de Giorgia Zanellato et Daniele Bortotto en cuir tressé.
Au goûter, on se laisse séduire par le menu sucré « Voyage Express » ou par un léger entremets comme au LV Dream (28€) accompagné d’un latte ou d’une coupe de Champagne.
Pour le dîner, le menu Grand Voyageur – un ensemble de petits plats salés - vous emportera avec son cappuccino de petits pois du jardin de Grimaud rafraichi à la verveine ou sa timbale glacée de fraises renversées.
- Menu Voyage Express, en 3 temps, 185 €, accord pairing, 125 €
- Menu Grand Voyageur, en 6 temps, 230 €
3. Les Délices du Pan deï, Airelles Saint-Tropez
À deux pas de la place des Lices, cette adresse mythique de Saint-Tropez s’ouvre sur un petit trésor : sa terrasse d’été qui entoure la piscine en zelliges aux 50 nuances de bleu-vert. Entre le bar et les parasols à frange les plus élégants de Saint-Tropez, on s’installe pour déguster un cocktail sophistiqué autour d’une carte exotique, en hommage à la muse de ce palais, fille de Maharadjah. En effet, en 1835, le général tropézien Jean-François Allard, revient d’Inde où il a crée une « french legion », – Saint-Trop’ était alors un port de commerce incontournable – avec son épouse, une princesse hindoue, et ses 5 enfants. Il lui offre cette villa ocre à deux pas du port, transformé en un hôtel intimiste de 12 chambres et suites. Confortablement assis sur des chaises de bois sculptées, accompagné d’un service divin, la table est dressée de couverts en argent Christofle, de porcelaine Bernardaud et de sets en cuivre Mauviel 1830, on savoure le sunset. A la carte : Bun Bao et naans à partager, crevettes Black Tiger et mayonnaise wasabi, Curry de volaille, Tataki ou d’une belle pièce de bœuf de Kobe, le tout signé par le chef Paul Benimelli.
Must absolu : le Black Cod sauce miso (42€), fondant à souhait. En dessert, les nems au chocolat (20€) sont une tradition au Pan Deï. Autre option : caviar et fruits givrés autour de la piscine.
4. Il Giardino, Hôtel Byblos
C’est l’unique palace avec une place de village pavée en guise de cour intérieur… en plein cœur de Saint-Tropez. La nouvelle table de l’hôtel, Il Giardino, ouvert à la clientèle extérieure et designé par Marine Ugo, est orchestrée par le chef italien Nicola Canuti qui y concocte de petites merveilles ensoleillées. Le Byblos est une adresse mythique depuis 1967 : son night-club, Les Caves du Roi, a été inauguré par Brigitte Bardot et Mireille Darc ; Mick Jagger s’y est marié avec Bianca en 1971. La vibe du Byblos (86 suites et chambres) résonne très fort entre ces murs colorés. Ses architectes se sont inspirés d’un village provençal, de maisons accolées les unes aux autres, décorées de balcons en fer forgé, revêtues de tuiles romaines et génoises, entourées de bougainvillier et jasmin.
Avant de passer à table, on prend le temps de s’arrêter devant les œuvres de Roger Capron, céramiste de Vallauris, qui a signé, entre autres, la sublime cour intérieure du spa Sisley, l’escalier magistral dans le lobby et le bar de la piscine, les pieds dans l’eau. Laura Gonzalez a aussi chiné des tables basses Capron dans les 4 sublimissimes suites qu’elle a redessiné pour l’hôtel. Pause obligée au Skybar pour le sunset, le bar en rooftop où Pinel & Pinel a installé une malle géante pour faire briller les bouteilles (les téquilas Clase Azul, rhums, cognacs, etc.) comme des œuvres d’art. A table, les assiettes en céramiques peintes sont signées Agnès Sandahl et la vaisselle Ginori 1735. Autre curiosité, le chef a son propre potager en permaculture, à deux pas de l’hôtel, qu’il gère avec un producteur et un naturopathe.
Le Crudo du moment, une Cotoletta comme à milan (84 €), le Risotto crémeux aux langoustines (58€), et pour finir, Lo Sgroppino (habituellement à base de vodka), un sorbet à boire citron-limoncello maison-prosecco, servi dans un verre à cocktail par le pâtissier himself qui le prépare et shake sous vos yeux – et applaudissements, assurant l’animation de salle avec son chariot à glace rétro sur un air de dolce vita.
5. Colette, Hôtel de Sezz
Dans cet hôtel 5 étoiles (35 chambres et 2 suites-villas), face à la piscine et aux palmiers, le restaurant Colette, étoilé au Michelin en 2025, laisse place à une jolie terrasse aux nappes blanches face à la piscine entourée de palmiers. Colette est un hommage à l’écrivaine française qui découvre Saint-Tropez dans les années 1920, et s’installe juste à côté de l’hôtel de Sezz, à la Treille Muscate, où elle cuisine les légumes du potager pour son cercle d’amis artistes, et écrit sa nouvelle éponyme. Ici, en cuisine, le maitre restaurateur Philippe Colinet reprend les gestes chers à Colette, le sourcing au plus près du village (les huîtres de Méditerranées proviennent de Tamaris, la criste marine de la plage, etc.), avec créativité et goût.
On démarre avec une coupe choisie au bar Dom Pérignon ou un cocktail au bar. On adore le sens de l’esthétisme du chef, notamment la Minestrone à l’eau de poivron en mise en bouche, la tomate en 50 nuances, la soupe de poisson de roche et son bouquet d’herbes fraiches infusées, le citron soufflé-confit-râpé et en citronnade. Ainsi que la sélection de vin, ludique et pleine de surprise, du sommelier.
- Menu en 4 temps, 148 €, accord mets-vins, 110 €
- Menu en 7 temps, 196 €, accord mets-vins 145 € ou sans alcool, 100 €
6. Villa Marie
Sur les hauteurs de Saint-Tropez, à 5 minutes du centre-ville et pourtant loin de tout… au cœur de la pinède, dans ce décor de bastide rêvée comme seule la famille Sibuet sait les créer, une grande villa aux tons ocres fait office d’hôtel 5 étoiles (45 chambres et suites). Ici, tout est beau, tout respire la sérénité : l’allée de cyprès, les jardins parfumés de chèvrefeuille et de lavande, les pins parasol, les balcons en fer forgé sous les colonnes palladiennes, les fontaines à la petite musique apaisante, la collection de cactées, les sculptures antiques, la tonnelle verdoyante. Le restaurant en terrasse, qui surplombe la sublime piscine bleu azur, est abrité par les élégantes jupes orange des parasols, avec une vue dont on ne se lasse pas sur Ramatuelle et la grande bleue. On y sirote un vin de la propriété familiale, le Domaine de Marie (en blanc, rosé ou rouge), à moins qu’on ne lui
préfère une frozen margarita ou un thé glacé maison (thé vert, pêche, abricot, lavande, 14 €). La simplicité est de mise, le service attentionné, la déconnexion totale.
Au déjeuner, Pêche du jour en grillade, Salade de pastèque feta graines de courge et grenade (28 €), l’ultra-frais Tartare de veau ou la Tarte fine aux fruits de saison caramélisés. Au diner, Sole meunière (72€), Calamars grillés ou Poisson entier et frites à la truffe d’été, Ceviche de daurade royale, Soupe de galères et gelée aux agrumes en dessert. Au déjeuner comme au diner, on mise tout sur des plats frais comme le Vitello tonnato, le Gambero rosso en fin carpaccio (45€) ou les tomates du pays.
7. Le Belrose, Althoff Villa Belrose Hotel
Il faut grimper le boulevard des Crètes pour découvrir cet hôtel caché à la façade d’inspiration florentine de 39 chambres et suites, tout juste rénovées. L’adresse, labellisée The Leading Hotels of the World, bénéficie d’un panorama grandiose sur le golfe de Saint-Tropez. Face à cette grande bâtisse aux allures de villa princière, entouré de jardins et pinède, on dine au-dessus de l’interminable piscine (25 mètres), au soleil couchant, avec au loin, les yachts au mouillage. Le chef Jimmy Coutel propose une cuisine subtile et généreuse inspirée par les collines varoises, les marchés du littoral et les producteurs locaux qu’il met à l’honneur. Son menu Dégustation est une ode à la Provence, accompagnée d’une sélection pointue de vins de la région, sur nappes
blanches et couverts en argent.
On adore le pain maison, la Déclinaison de maïs et pop-corn en mise en bouche, la Langoustine juste nacrée, courgette fleur farcie au basilic et condiment à la noisette, le Poisson du jour en croute de sel, les légumes bio de Grimaud et en dessert, la Tarte vanillée à la rhubarbe ou le Parfait glacé aux agrumes et éclats de kumquat confit.
- Menu Farigoule en 4 temps, 135 €, accord mets & vins, 195 €
- Menu Signature en 5 temps, 165 €, accord mets & vins, 235 €
8. La Ponche
La Ponche est une institution à Saint-Tropez : bar des pêcheurs ouvert en 1938, paradoxalement mise en lumière par les amours secrètes de Brigitte Bardot avec Gunther Sachs dans les années 50, l’hôtel a gardé son âme authentique qui contraste avec le bling des yachts XXL côté port. Malheureusement, le chef étoilé (à Paris) Thomas Danigo – qui a le don de sublimer chacun de ses plats – a quitté le groupe hôtelier le 31 juillet, mais sa carte sera à l’honneur jusqu’à la fin de l’année 2025, à déguster au restaurant-bar, après une baignade dans la calanque, sur la terrasse ou en salle à manger, au déjeuner ou le soir – plus le pique-nique sur demande.
Retour du marché, légumes de la région et poisson du jour. Au déjeuner, Fleur de courgette farcie à la brousse de brebis, Gnocchetti aux coquillages, crème infusée gingembre-citronnelle, tombée d’épinards et basilic. Au diner, Soupe traditionnelle de poisson de roche (32€), Espadon sauvage, blettes colorées, jus de viande à la saucisse piquante de Calabre et riz pilaf (50€), Fromages affinés du Var. Le vendredi, au déjeuner comme au diner, Bouillabaisse à partager à deux.
9. The Strand, Hôtel Arev
La cuisine d’été est à l’honneur chez The Strand Al Fresco, l’expérience gourmande hors les murs du Strand, le restaurant de l’hôtel ouvert toute l’année. Derrière le grand portail en fer forgé, entre le terrain de padel et la boutique de parfums, on découvre une allée arborée décorée de lampions qui flottent au-dessus de tables nappées, face à la fontaine. En guise de bar, un Citroën type H d’époque a été transformé en foodtruck peint aux couleurs de la maison. Art de la table graphique, citronniers et oliviers, ambiance French riviera aux airs de guinguette chic, DJ et musique live, tout est instagramable ici ! Le chef italien, Rocco Seminara, signe le menu avec Manon Santini – ils signent aussi, entre autres, les cartes des restaurants Bagatelle à travers le monde — et
le chef exécutif François-Laurent Apchié.
Hugo Spritz (24€), Petits pois glacés, sorbet citron-menthe, poudre de sarrasin, huile de tagète (18 €), Fleurs de courgette farcies à la ricotta & ciron, Pesto d’herbes fraiches, Pêche de petit bateau grillé au feu de bois ou Homard bleu (39€) et délicieuse Tatin d’abricots rôtis-chantilly tonka (14 €) ou Tropézienne légère au citron.
10. Les Toits, Hôtel de Paris Saint-Tropez
Direction le rooftop de l’Hôtel de Paris, à côté de la piscine à ciel ouvert, pour découvrir restaurant panoramique Les Toits et son bar lounge ouverts à la clientèle extérieure. Au déjeuner ou au diner, on savoure la vue panoramique sur les toits du village, sur des nappes blanches Beltrami décorées de fleurs fraiches. Dans la salle intérieure, derrière la baie vitrée, lustres grandiloquents, poutres apparentes et chaises en rotin donnent tout le charme au lieu. Le chef David Ignoffo y décline une carte méditerranéenne, en pairing avec des vins de Provence et des cocktails créatifs comme le « Et Dieu Créa La Femme » ou le « Sagan High-tea » (whisky, thé noir, citron, sucre de canne 25 €). Le mocktail inspiré de l’Eau Dynamisante de Clarins, aux saveurs d’agrumes, sera parfait pour accompagner le Menu Clarins élaboré par le chef et le Dr Olivier Courtin-Clarins. Lunch & Spa 240€. Le dimanche, option brunch avec piano live (89 €), Dj sets le jeudi soir, concerts jazzy le weekend (20H-22H).
Burrata marinée à l’huile de marjolaine, tomate basilic, olives taggiasche, pignons de pin, roquette ; Rigatoni à la truffe et une sélection de desserts présentée à table. Au Pationata, le second restaurant, en rez-de-jardin, la terrasse est arborée et le diner est servi le jeudi, vendredi et samedi (carte de poissons sauvages rôtis entiers et fameuse bouillabaisse du chef).