Si l’une de ces plantes nuisibles se trouve chez vous, retirez-la dès maintenant ou apprenez à la placer correctement pour limiter son impact négatif. La verdure n’est pas toujours synonyme de croissance : les traditions anciennes et la sagesse énergétique nous rappellent que certaines espèces peuvent produire l’effet inverse. Malgré leur popularité ou leur esthétisme, certaines plantes sont considérées comme perturbatrices, drainantes, voire toxiques. Des formes hérissées qui entravent la sérénité aux lianes qui étouffent la vitalité d’une pièce, ces choix peuvent contrarier l’harmonie que vous avez patiemment cherchée à instaurer.
Voici les 17 plantes nuisibles à éviter
Que vous soyez féru de Feng Shui ou simplement attentif à l’ambiance de votre intérieur, une plante mal placée peut, sans bruit, faire basculer l’atmosphère de votre maison du calme au chaos. Avant d’arroser votre lierre ou de réorganiser vos plantes grasses, prenez un moment pour lire ce qui suit : certaines plantes pourraient bien saboter silencieusement votre espace.
Ils sont peut-être à la mode dans les intérieurs minimalistes, mais les cactus, malgré leur silhouette sculpturale, sont souvent associés à une énergie dure et antagoniste. Rien d’étonnant quand on considère leur aspect piquant, qui, selon les experts du Feng Shui, peut favoriser les tensions et les conflits au sein du foyer. Si vous tenez à en avoir un, placez-le à l’extérieur ou loin des pièces de vie principales pour minimiser son potentiel perturbateur.
À ne pas confondre avec le « Lucky Bamboo » (Dracaena sanderiana), réputé pour attirer la fortune, le vrai bambou symbolise quant à lui l’instabilité et l’imprévisibilité. Dans de nombreuses traditions orientales, ses tiges creuses incarnent le vide émotionnel, tandis que sa tendance à se propager de manière incontrôlée reflète sa capacité à perturber le flux d’énergie dans la maison. Si vous aimez son esthétique, privilégiez des bambous non traçants.
Oui, il est très romantique lorsqu’il décore un cottage anglais ou une villa en bord de mer, mais le lierre en intérieur a des connotations plus sombres. Dans de nombreuses traditions, sa croissance envahissante et étouffante symbolise la décadence et l’emprisonnement. En rampant vers le bas, il serait à l’origine d’un reflux énergétique qui peut lentement éroder l’harmonie soigneusement cultivée de votre sanctuaire intérieur.
Les épines ne se contentent pas de défendre, elles perturbent. Des plantes comme la rose, le houx ou la couronne d’épines ont toutes une chose en commun : un aspect piquant qui favorise les tensions émotionnelles et les troubles spirituels. Même les roses, aussi somptueuses soient-elles, peuvent diffuser une énergie tranchante qui compromet l’harmonie ambiante. Si vous êtes attaché à leur attrait esthétique, éloignez-les des espaces de vie.
Au-delà de leur apparence, les plantes mortes symbolisent la décrépitude et la négligence, générant ce que les guérisseurs énergétiques appellent des « zones mortes » dans le flux vital de votre maison. Même les compositions séchées, qui offrent un compromis pour ceux qui redoutent l’entretien, peuvent retenir une énergie stagnante. Éliminez régulièrement toute plante desséchée afin d’éviter l’accumulation de stagnation énergétique.
Il va sans dire qu’une plante qui se fane est un signe de négligence, mais une plante qui lutte n’a pas seulement l’air mal en point : elle transmet aussi un puissant sentiment de déclin. Sa posture affaissée et sa couleur terne peuvent subtilement drainer l’énergie d’une pièce et attirer des énergies négatives similaires dans votre environnement. Plutôt que de tenter de sauver un ficus constamment malade, demandez-vous s’il contribue à l’esprit de votre maison ou s’il lui nuit.
Avec ses feuilles pointues et sa silhouette imposante, le yucca génère ce que les spécialistes de l’énergie appellent un « chi offensif ». Ces feuilles pointues sont réputées pour briser le calme et canaliser une énergie de confrontation dans une pièce. Leur forme aux allures de lance est censée percer la bulle harmonieuse de n’importe quel espace. Placez-les de manière à ce que leurs bords tranchants soient orientés vers les murs plutôt que vers les zones de vie.
Outre ses capacités à purifier l’air, les feuilles de la langue de belle-mère, semblables à des lames, dégagent du « sha chi », une énergie négative et tranchante. Son surnom évoque justement sa réputation à semer des tensions dans les relations. Si vous appréciez ses bienfaits pratiques, orientez ses bords pointus vers les murs, afin de neutraliser son influence potentiellement conflictuelle.
Pour une harmonie optimale, les experts recommandent de choisir des plantes dont les schémas de croissance sont équilibrés, avec des nombres pairs. En numérologie, l’équilibre est synonyme de beauté, tandis que les configurations inégales sont censées perturber l’équilibre de votre maison. Ce principe s’applique particulièrement aux plantes à trois feuilles, que certaines cultures associent au conflit ou à la confrontation.
Ces fleurs à la beauté éclatante portent en elles l’ombre du malheur. Associés au sommeil, à la mort et à l’oubli dans de nombreuses cultures, les coquelicots, dont le flétrissement est rapide, symbolisent un bonheur éphémère. Leur lien historique avec l’opium leur confère une connotation négative que les décorateurs attentifs aux énergies préfèrent éviter. Laissez ces fleurs dans votre jardin, pas dans votre salon.
Au-delà de sa réputation de symbole romantique, le gui recèle des énergies plus sombres. C’est un parasite, littéralement et énergétiquement : il draine la vitalité des arbres hôtes et, symboliquement, celle de votre intérieur. La mythologie nordique l’associe à la mort et à la trahison, tandis que ses baies toxiques ajoutent une menace concrète à ce symbolisme. À l’approche de Noël, préférez des alternatives artificielles pour éviter que la malchance ancestrale du gui ne vienne gâcher les festivités.
Le « lierre du diable » est un surnom ironique pour une plante souvent perçue comme porteuse de chance, mais qui fait l’objet de mises en garde chez les praticiens de l’énergie. Selon eux, elle accumule le chi, bénéfique avec modération, mais potentiellement oppressant en excès. La tradition suggère de limiter à trois le nombre de spécimens en intérieur, car dépasser ce seuil risquerait de créer un déséquilibre énergétique et de diminuer la vitalité de votre espace.
Un nom surprenant dans cette liste de plantes malchanceuses : dans plusieurs traditions orientales, les hortensias symbolisent les émotions sincères, mais aussi la solitude et l’isolement. Grandes, audacieuses et émotionnellement complexes, elles ont tendance à changer radicalement de couleur selon la nature du sol, ce qui reflète l’instabilité et la volatilité émotionnelle. Les jardiniers conseillent plutôt d’apprécier ces fleurs étonnantes à l’extérieur.
À l’intérieur, les géraniums sont considérés comme des éponges énergétiques qui absorbent les vibrations négatives. Cette qualité fait d’eux d’excellents purificateurs d’espace, mais peut devenir problématique s’ils restent en place de façon permanente. Les experts recommandent de les utiliser de manière ciblée et temporaire, avant de les déplacer à l’extérieur.
Les vignes rampantes poussent généralement à l’extérieur, mais dans les climats chauds, il faut veiller à ce qu’elles ne s’infiltrent pas dans les cours ou les vérandas. En s’étendant, elles peuvent incarner une lente invasion négative et perturber subtilement l’harmonie de votre intérieur. Leur nature pendante est pourtant considérée comme une source de chi positif, de force vitale. Il est donc essentiel de les maîtriser et de les guider pour préserver l’équilibre énergétique de votre maison.
Le laurier-rose est la beauté toxique de cette liste de plantes à éviter, une véritable sirène du monde végétal. Extrêmement vénéneux et symboliquement perfide, il possède des fleurs éclatantes qui dissimulent des glycosides cardiaques. Pour les experts, le laurier-rose incarne une métaphore vivante : un extérieur séduisant qui cache un potentiel destructeur. Gardez-le à l’écart de tout sanctuaire intérieur ; réservez-le aux jardins lointains.
Article initialement publié dans AD Moyen-Orient.