Le château de Magnanne est à vendre
Situé dans un cadre bucolique, entre les vignes et les clochers des églises, se dresse au cœur de la campagne un château à l'allure majestueuse. Dans cette paisible commune de la Mayenne, se cache un château construit sous le règne du Roi-Soleil. Ce vaste domaine, en pleine nature, respire la sérénité et le bien-être. Alliant à la fois l'élégance rurale et le confort moderne, il est à vendre pour la somme de 3 370 000 euros via l'agence Kretz, avec une surface totale de 2500 m² comprenant le château principal et plusieurs dépendances alentour.
Cette résidence prestigieuse, datant de la fin du XVIIe siècle, fut construite sous l'impulsion d’un riche seigneur, Michel Racappé, en 1725, et achevée par son fils, Henri-François. Aujourd'hui surnommée « le Petit Versailles du Roi-Soleil », elle doit ce nom à Louis XIV, qui éleva le domaine au rang de marquisat en 1701 pour récompenser la loyauté de Michel Racappé, son fidèle serviteur de la police. Le château fut édifié par deux architectes de renom, Mansart et Le Nôtre. Henri Michel Augustin de Racappé finalisa la décoration en y ajoutant des éléments emblématiques de la Régence, mariant la splendeur du Grand Siècle à l'élégance du début du XVIIIe siècle.
L'architecture extérieure du château de Magnanne incarne à merveille le classicisme français. Ses façades se caractérisent par une symétrie parfaite et des proportions harmonieuses, typiques de l'architecture du XVIIe siècle. Construit en pierre de taille, le château présente des détails raffinés comme des colonnes doriques et des frontons triangulaires. Flanqué de pavillons latéraux, il arbore une silhouette majestueuse et équilibrée. La cour d'honneur, entourée de douves, et les jardins à la française, aménagés selon les principes de symétrie et de perspective, renforcent l'élégance de l'ensemble, digne des plus grandes demeures aristocratiques de l'époque de Louis XIV.
À l'intérieur, le château dévoile des pièces somptueuses, incluant des salons de réception et des chambres prestigieuses. Le salon d’apparat, destiné à accueillir les invités, témoigne de la magnificence des lieux. Le mobilier est noble et raffiné, avec des sofas somptueux, des buffets finement sculptés, et des lits à baldaquin, créant une ambiance à la fois grandiose et royale.
Outre le château principal, la propriété comprend plusieurs édifices historiques, tels qu'un pavillon de chasse et un pavillon d'abondance, situé à la lisière de la cour extérieure, autrefois dédié aux célébrations et utilisé pour stocker les impôts collectés, un symbole d’opulence. On trouve également une orangerie, un bâtiment lumineux conçu pour abriter et protéger la flore, laissant passer la lumière et la chaleur. Enfin, le domaine est doté d'un étang, alimenté et filtré par son propre système de drainage, ainsi qu'une petite mare, complétant cet ensemble unique. Si le château était en vente l'année dernière, on ne sait toujours pas s'il a trouvé preneur.
Louis XIV, dit le Roi-Soleil s'appelle Louis de Bourbon. Il est le Roi de France et de Navarre et son règne est le plus long de l'histoire, marqué par le symbole d'un roi absolu qui incarne les principes de l’absolutisme — Louis XIV reçu son éducation par le cardinal Mazarin. Il s'installe au château de Versailles à partir de 1682, entouré de sa Cour et de ses nombreuses favorites, et organise de somptueuses fêtes et réceptions. Il est surnommé alors le Roi-Soleil, instaurant de nombreux rituels autour de sa personne et de son quotidien, la condition unique pour l'approcher étant de se vouer aux rgèles de préséance et d'un cérémonial précis. C'est une première dans l'histoire de France. Son emploi du temps est précis, réglé comme du papier à musique. Louis XIV se lève à huit heures et demie pour un petit lever suivi d'un grand lever auxquels assistent les courtisanes. Le roi travaille dans la salle du Conseil de neuf heures et demie à midi avant de se rendre à la messe et de déjeuner. Si l'après-midi est consacré aux affaires du royaume, le Roi-Soleil reçoit les courtisanes avant son souper de 20h. Son coucher, sonné aux alentours de minuit, est précédé comme au réveil de deux rituels : le petit et le grand coucher.
Ces châteaux sont à vendre en France en ce moment
Danseuse, chanteuse et actrice française d’origine américaine, Joséphine Baker fait carrière à Broadway et pose ses valises à Paris en 1925. Militante antiraciste et engagée dans le Résistance, Joséphine Baker est décrite comme la « véritable incarnation de l’esprit français ». Elle trouve un refuge paisible en région parisienne, au 52 avenue Georges Clemenceau au Vésinet entre 1929 et 1947. Entièrement rénové mais fidèle à son époque, le château familial est aujourd’hui mis en vente par l’agence parisienne De Ferla Immobilier pour 20 840 000 millions d’euros.
Au détour de charmantes et paisibles demeures privées, parsemées de lacs et de parcs, le joyau architectural Beau-Chêne trône dans le paysage verdoyant du Vésinet. Située dans les Yvelines, en région parisienne, Joséphine Baker tombe sous le charme d’une maison familiale nichée dans un jardin luxuriant de quelques hectares. Entièrement rénovée, la villa de 826 mètres carrés dispose de 12 chambres, 4 salles de bain réparties sur deux étages, et d’une maison de gardiennage. Prestige, confort et histoire, la propriété - rénovée tout en préservant le charme d’antan - dévoile des matériaux nobles entre « l’escalier en chêne massif, les moulures ornées de feuilles d’or et le parquet d’époque » qui y sont conservés, confie Nathanaël Myara, chargé de la vente chez De Ferla Immobilier.
Il faut emprunter les sinueux chemins du jardin et contourner les fontaines pour atteindre l’imposante résidence aux allures de demeure royale. La maison, baignée de lumière, accueille les rayons du soleil à tous les étages à travers le balcon en fer forgé, derrière les larges fenêtres. Restauré pour conserver la mémoire de l’icône du jazz, l’actuel propriétaire a entamé des travaux à 10 millions d’euros. Un investissement conséquent pour conserver l’écrin privé de l’artiste qui y a vécu plus de 20 ans.
En brique et pierre, le pavillon de caractère fait dialoguer les années 1870 avec l’architecture contemporaine « Nous montons l'escalier. Joséphine, sa nappe sous le bras, tout en fermant avec soin derrière elle les portes et les commutateurs d'électricité, nous confie ses espoirs cinématographiques [...] Mais nous arrivons dans sa chambre. Dégringolades de mousselines blanches, bleues et roses. Coussins vaporeux, fouillis de rubans, de roses pompons, d'amours entrelacés... Ah ! qu'elle est belle, la maison de Joséphine Baker » décrit la journaliste Jacqueline Lenoir dans une interview consacrée à Joséphine Baker, qui s’attarde à décrire l’intérieur de Beau-Chêne. Une décoration soignée que l’on retrouve encore aujourd’hui dans l’écrin privé.
La propriété qui allie patrimoine culturel et charme architectural est mise en vente par l’agence De Ferla Immobilier pour pas moins de 20 millions d’euros.
Surprenante bâtisse que ce château gersois à vendre. Niché aux confins du Sud-Ouest français, entre Bordeaux et Toulouse, il jouit d'une nature et d'une lumière qui lui donneraient presque des airs de la Toscane, comme suggère le Groupe Patrice Besse, qui le met en vente pour 2,2 millions d'euros. Bien connue pour sa richesse culturelle et ses vallons verdoyants, la Gascogne est le point de chute idéal pour une mise au vert digne de ce nom. Il faut dire, en plus, que le château profite d'une situation exceptionnelle. Perché sur un promontoire, il offre une vue rare sur les paysages vallonnés environnants. Logé à dix minutes d'une ancienne cité épiscopale sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, il est un rêve de nature et de patrimoine, à 3 heures de Paris via la gare d'Agen située à 50 kilomètres.
On accède au château par une route sinueuse « entre champs, bosquets et vignobles », indique le Groupe Patrice Besse. Dissimulée par la verdure, la propriété se dévoile parmi un parc arboré de 23 hectares, riche d'un jardin classé aux monuments historiques et d'une piscine parfaitement cachée par une double haie. Ce havre de paix est sillonné de différentes allées empierrées qui permettent de gagner chaque point d'intérêt du domaine. Ceint d'une muraille circulaire ordonnée par le duc d'Antin en 1719, le château s'élève au-dessus de ses vastes extérieurs.
La construction du château débute à l'aube du XVIIe siècle, sous la direction de l'architecte renommé Pierre II Souffron, avant de connaître des rénovations sous l'égide du marquis de Montespan (exilé de la cour de Louis XIV) au XVIIIe siècle. Abandonnée jusque dans les années 1970, la propriété a, enfin, recouvré ses lettres de noblesses grâce à l'actuelle propriétaire qui a activement œuvré à sa sauvegarde. Le bâtiment principal s'élève sur trois étages distribués par un large escalier. Les deux premiers étages sont consacrés aux pièces à vivre : séjour, cuisine, bibliothèque, salle à manger, salles de bains et chambres. La salle à manger ouvre sur le parc, offrant une vue à couper le souffle sur les splendeurs extérieures. Boiseries, cheminée en marbre, parquet Versailles, moulures, tapisseries…
L'ensemble des pièces est richement décoré, dans le goût de l'ancien. Le troisième étage, à la charpente apparente, laisse la place nécessaire pour imaginer de nouveaux aménagements sous les combles. De somptueuses dépendances, dont un théâtre, s'offrent ensuite hors du logis principal. Conçu au XVIIe siècle, ce théâtre commandé par le duc d'Antin aurait accueilli la troupe de Molière en son temps. L'ancienne cuisine des gardes présente, en outre, des voûtes admirablement conservées et communique avec un four à pain, ainsi qu'une boulangerie. Deux logements indépendants complètent le bien : une maison d'amis, contiguë à une orangerie, ainsi qu'une maison de gardien. Chacune peut accueillir plusieurs couchages.