La toute dernière maison d'Audrey Hepburn est à vendre en Suisse
Cette propriété, discrètement nichée à proximité du Lac de Genève et de la frontière française, a été le refuge paisible d'Audrey Hepburn lors des dernières années de sa vie. De 1963 jusqu'à son décès en 1993, la légendaire actrice y a trouvé un havre de tranquillité, loin des feux de la rampe, où elle a pu s'épanouir avec son époux et de ses deux fils, Sean et Luca. Le cadre idyllique de cette maison de campagne du XVIIIe siècle a offert à l'icône d'Hollywood un cadre serein et reposant, loin de l'agitation de sa vie professionnelle et des environnements en pénurie extrême qu’elle visitait lors de ses voyages humanitaires en tant qu’ambassadrice UNICEF.
La ferme s'étend sur un terrain de 4 acres, offrant une vue spectaculaire sur les paysages environnants. Avec ses 12 chambres spacieuses, huit salles de bains, plusieurs cheminées et une bibliothèque, cette propriété combine confort et raffinement. Des aménagements modernes ont été apporté par les propriétaires actuels, tels qu'une piscine chauffée, un ascenseur et deux garages intérieurs, qui complètent l’ensemble tout en respectant l'élégance et le charme du lieu. Bénéficiant d’une orientation sud-est idéale, cette propriété profite d’une lumière naturelle abondante du matin jusqu’au soir. Ce lieu unique offre l'opportunité de créer un cadre de vie serein et équilibré pour une famille, où il est possible de recevoir, d’accueillir et de grandir, tout en bénéficiant d’un environnement naturel d'exception et le confort du style de vie suisse.
Le parc, d’une richesse botanique exceptionnelle, est un véritable paradis terrestre où la nature prospère dans toute sa splendeur. Une magnifique roseraie y trône, abritant des rosiers blancs offerts par Hubert de Givenchy pour les 60 ans de l'actrice, et qui, par ce geste symbolique, rend hommage à sa muse. Hepburn, elle-même passionnée par le jardinage, consacrait beaucoup de temps à l'entretien de ce jardin, qui est devenu une véritable extension de sa personnalité : délicate, raffinée, et profondément ancrée dans le monde naturel. « L'élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais », disait-elle. Ce parc était pour elle un lieu de quiétude et de contemplation, loin des exigences de son statut de star internationale.
Alex Koch de Gooreynd, partenaire chez Knight Frank en charge de cette propriété déclare: « La Paisible […] offre un équilibre idéal entre intimité et accessibilité. À quelques minutes en voiture de Lausanne - une alternative dynamique à Genève avec d'excellentes écoles - cette charmante maison de campagne offre un vaste terrain plat, un isolement exceptionnel et beaucoup d'espace pour une famille nombreuse. Avec des prix de l'immobilier inférieurs de près de 40 % à ceux de Genève et un aéroport à seulement 35 minutes, Lausanne est une option de plus en plus attrayante pour les acheteurs internationaux. L'architecture intemporelle de la maison, une caractéristique recherchée par les familles très fortunées, ne fait qu'ajouter à son attrait. Il est facile de comprendre pourquoi Audrey Hepburn adorait cet environnement, où elle jouissait à la fois d'une totale intimité et d'un cadre à couper le souffle ».
Aujourd'hui, l'actrice de Vacances Romaines et Diamants sur Canapé, repose au cimetière du village de Tolochenaz, à seulement quelques mètres de cette maison devenue un sanctuaire. Son dernier repos, proche de son havre de paix, symbolise l'amour qu'elle portait à cet endroit calme et verdoyant, loin des projecteurs, où elle a pu passer ses dernières années entourée de beauté et de nature. « L'élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais », disait-elle.
Le 20 janvier 1993, Audrey Hepburn s’éteint en Suisse à l’âge de 63 ans. Cette ambassadrice de l’UNICEF, fervente protectrice des enfants à travers le monde, a pour habitude de voyager en Éthiopie et en Somalie — des voyages dont elle revient bouleversée. « Qui peut supporter cette souffrance ? » dit-elle sur le plateau de l’émission Repères en 1992. Audrey Hepburn est une grande dame, absorbée par le sort des enfants du monde comme des siens. « J’ai arrêté de faire du cinéma justement pour mes enfants, parce que j’étais toujours très loin et que cela me rendait très malheureuse. J’ai cessé de tourner des films pour pouvoir voir grandir mes fils » poursuit l’actrice, révélée au monde entier par le film Vacances Romaines (1953) de William Wyler. Au monde entier, mais pas à Hubert de Givenchy qui, lorsqu’il la rencontre à Paris, n’a jamais entendu parler d’elle — il imagine même qu’on s’apprête à lui introduire Katharine Hepburn.
Le couturier revient sur l’anecdote de leur rencontre sur le plateau de l’émission Le cercle des arts en 1998. Hubert de Givenchy se confie :
« C’est un très beau souvenir pour moi car j’allais présenter ma première collection. J’étais très jeune, j’avais 24 ans, et Gladys de Segonzac m’annonce l’arrivée de Miss Hepburn. Je pensais qu’il s’agissait de Katharine ! (…) Et là, c’est une très jolie jeune fille filiforme, comme une gazelle, des yeux immenses. Elle était habillée d’un petit pantalon en vichy, de petites ballerines, d’un pull-over et d’un chapeau de gondolier avec un ruban rouge marqué Venise. » Une curieuse rencontre qui débouche sur une amitié sans faille, Audrey Hepburn exigeant qu’Hubert de Givenchy l’habille pour chacun de ses rôles. « Audrey était d’une telle loyauté, c’était un personnage tellement vrai » conclut Givenchy, se considérant comme une sorte de « grand frère » pour elle.