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Le Grand Mazarin, l'hôtel de la rentrée en avant-première

Jeux de textures et de drapés, soie miroitante et fresques d’artistes se donnent la réplique au Grand Mazarin, l’hôtel déco de la rentrée. Une partition ardente orchestrée par Martin Brudnizki.
piscine fresques artiste Jacques Merle
À la piscine, les fresques de l’artiste Jacques Merle (Galerie Maestria Collection), inspirées de l’imaginaire de Jean Cocteau.© Vincent Leroux

De la piscine au jardin d’hiver, ils galvanisent le décor, rapidement mué en ode à l’artisanat d’art. Creusée dans les profondeurs du Grand Mazarin, sous les voûtes du XIVe siècle, la piscine revêt les fresques de Jacques Merle (Galerie Maestria Collection) sur les colonnes et au plafond. Fasciné par la mythologie grecque et ses créatures, il invite le personnage de Narcisse à être la vedette de son œuvre, inspirée par l’imaginaire de Jean Cocteau. Entre les murs du jardin d’hiver, l’artiste minorquine Sophia Pega orne les 12 fenêtres de motifs célestes. Au sommet de l’hôtel, un duplex de trois chambres avec un grand balcon filant domine le Marais, les toits parisiens en ligne de mire. « Le Grand Mazarin est à la hauteur de sa vocation, un hôtel particulier qui a toujours été là et qui sera toujours là, rassurant, amusant, impertinent » résume Kimberley Cohen-Pariente.

Une suite de l'hôtel Grand Mazarin à Paris.© Vincent Leroux
Le sens de la fête

« La Datcha a été notre muse » explique Assaf Granit, chef étoilé à la tête du restaurant de l’hôtel, Boubalé — un surnom yiddish prisé des familles ashkénazes. Né à Jérusalem d'une mère allemande et d'un père polonais, il puise son inspiration dans ce double héritage culturel, dans ses racines et son enfance. « Mon lexique gastronomique est animé par mes deux grands-mères qui se sont échangé des recettes et les ont mélangées pour créer des assiettes réconfortantes et inédites » dit-il, nous conseillant à la carte les plats de ravioles d’Europe de l’Est. « Pour chaque raviole, nous adoptons des recettes ancestrales twistées de techniques culinaires françaises, infusées aux saveurs de Jérusalem. Qu'il s'agisse d'un Khinakli ou d'un Krepalach, chaque bouchée est un paradoxe » poursuit Assaf Granit, ambassadeur d’une cuisine ayant le goût du voyage. Le dialogue entre le studio de Martin Brudnizki et le chef est évident. Leur rencontre façonne le restaurant à la manière d’une datcha où l’art ornemental est roi, ponctué de touches orientales évoquant Jérusalem, d’effets de patine et de motifs végétaux des Ateliers Gohard. Aux confins du Grand Mazarin, un cabaret secret s’anime plusieurs soirs par semaine. Une seule contrainte, les téléphones portables y sont interdits… Ouverture (très) attendue le 7 septembre.

17, rue de la Verrerie, 75004 Paris, https://www.legrandmazarin.com