Faire son lit avec styles grâce à ces quelques conseils
Ce n’est pas grand-chose, et pourtant, faire son lit chaque matin peut faire partie des tâches les plus pénibles et redondantes. Pourtant, une minute suffit pour secouer sa couette et taper fermement sur des oreillers. Toutefois, si on en reste là : mais faire son lit peut aussi être tout un art. Comment réfléchir à la disposition des oreillers ? Comment réussir à la perfection le drapé de ses draps, afin qu’ils n’aient l’air ni trop décontractés, ni trop stricts ?
Les meilleurs conseils pour faire son lit avec style
AD a demandé à des décorateurs d’intérieur comment ils faisaient leur lit chaque matin, et comment nous en inspirer.
Il s’agit avant tout de considérer le lit non pas comme un simple meuble, mais comme un endroit où l’on se sent en sécurité, et c’est bien pour cela que son style n’est pas à négliger. « Un lit bien fait nous fait ressentir du calme, du soin, et de l’estime, y compris pour soi-même », explique la décoratrice viennoise Laura Karasinski. Son idéal ? Le lit d’hôtel. « J’aime les lits qui semblent avoir leur place dans un très bon hôtel. Ils apportent une touche d’évasion au quotidien : à la fois frais, ordonné, et accueillant. » Pour que votre lit ressemble à celui d’un hôtel de luxe, misez sur les oreillers. Laura Karasinski recommande d’en avoir quatre : « Deux grands et carrés, et deux plus petits et rectangulaires. Ceux qui le souhaitent peuvent opter pour un oreiller en soie, qui fait des miracles pour la peau et pour les cheveux. » Son autre conseil ? « Une couette épaisse, et de bonne qualité, pour se sentir comme sur un nuage. »
Nous passons un tiers de notre vie à dormir, et donc à respirer l’air de notre lit : de la literie de qualité est donc une priorité absolue. « Pour moi ainsi que pour tous mes projets, je ne jure que par le linge de lit blanc en coton égyptien, confie Laura Karasinski, car il est particulièrement doux. » Pour ce qui est de la literie, la décoratrice recommande un matelas avec des composés naturels, comme ceux de Wittmann ou de Grüne Erde.
Mais pourquoi les draps doivent-ils être blancs ? « Le blanc respire la propreté et ne se passe jamais de mode. » La décoratrice d’intérieur française Dorothée Meilichzon ne jure elle aussi que par le linge de lit blanc. « On se fait plaisir avec tout ce qu’il y a autour : des baldaquins, des tables de nuit, des têtes de lit décorées… Tout ce qui peut rendre le lit spécial et accueillant. » La designeuse suédoise Beata Heuman mise quant à elle sur des couleurs douces, à condition qu’elles restent discrètes : « Avant, je ne jurais que par de la literie blanche, de préférence en percale. Mais depuis ma collaboration avec Mille Notti, je me suis tournée vers des draps en rose tendre, ou en bleu clair. Ils apportent une touche de fraîcheur à la pièce ! »
Les oreillers peuvent être de toute forme, taille, et niveaux de fermeté. Chaque personne a sa propre préférence en matière d’oreillers, et cela vaut également pour le nombre optimal d’oreillers dans un lit. « Personnellement, j’ai besoin de trois oreillers : un moyennement ferme, un mou, et un ferme que je place entre mes genoux. » Si deux suffisent à la plupart des personnes, Laura Karasinski recommande quant à elle quatre oreillers pour le style de votre lit double : « J’empile les deux plus petits coussins l’un sur l’autre, et je place les deux plus grand de travers, sur ces deux oreillers. On peut ajouter un coussin décoratif et le placer tout devant. »
Les couvre-lits : pour ou contre ? Ou préférez-vous un plaid ? Pour Beta Heuman, si ce dernier est facultatif, le couvre-lit n’en demeure pas moins indispensable. « Une couverture supplémentaire est surtout agréable en hiver, drapée environ jusqu’au milieu du lit. Mais pour moi, le couvre-lit est indispensable toute l’année. Un lit recouvert uniquement d’un drap me semblera toujours désordonné et inachevé. » Quant au style, Beta Heumand délivre un conseil tout simple : poser le couvre-lit uniformément sur les côtés et le pied du lit, et de le rabattre en haut. « Pas besoin de se compliquer inutilement la vie », conclut-elle. On ne peut que lui donner raison.
Article initialement publié dans AD Allemagne.
